Dans les années 60, il commence à explorer les bas-fonds du monde pour documenter sa série « RIFIFI » : romans policiers-aventures.
« J’arrive dans un pays, je roule jour et nuit. On peut me voir en jeans dans tous les bas-fonds du monde. Je prends des notes. Souvent un mot me suffit. Et puis je devine beaucoup de choses. Je sens ce que fabriquent les gens. Quand un drame va éclater. Cela vient sans doute de ma formation, celle des rues. Et avec les tueurs, les gens violents, j’ai un contact du regard et je passe… »
Partout où il se rend, quand il se présente comme l’auteur du Rififi, en référence au film qui a fait le tour du monde, les portes de tous les milieux s’ouvrent. Les journaux locaux le surnomment : « l’homme du Rififi ».