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par Auguste
Sud Amérique

1969 – Périple en Colombie

1969 – Périple en Colombie
par Auguste
Sud Amérique
De Bogota à l'embouchure de l'Orénoque

Progressivement, des villes, des agglomérations, il se dirige vers des contrées peu fréquentées. Parfois où l’homme et la nature vivent encore ensemble.

Seul ou accompagné d’aventuriers qui lui ont ouvert la porte de leur passé et dont certains sont devenus des amis, il cherche. Des chemins oubliés. Des trésors… Il trouve ou il ne trouve pas.

Accompagné par ses amis : Georges Alric, un pionnier de la Colombie, débarqué à Baranquillia en 1932, devenu coiffeur pour dame. Et de Carlos Riou, cinéaste arrivé à Bogota en 1939, qui a vécu avec des tribus indiennes du peuple Guahibos, du peuple Amouroas, du peuple Motilones.
Il part de Bogota jusqu’à Villavicencio, traverse les Llanos, arrive au bord de l’affluent colombien de l’Orénoque : le Rio Méta sur lequel il embarque à Puerto Lopez pour remonter vers le chemin jadis suivi par les bagnards échappés du bagne de Cayenne.
Puis se dirige vers Arimena – arrive à Carreño à la frontière vénézuélienne : là où l’Orénoque et le Rio Méta se rencontrent.
Il approche des tribus Cuivas, Amouroas et Guahibos.

Notes de voyage.
Zipaquirá, à 50 km de Bogotá.

Mine de sel : grandiose. Féérique, d’un autre temps. Sensation d’un autre monde. Génial en période de messe ça doit être à pleurer de beauté.
La route pour y aller, fait songer par ses bêtes, à la France : verdure, calme des campagnes normandes.
Le village typique avec sa place espagnole, ses maisons basses, ses indiens Amouroas. Femme indienne sous ombrelle, assise près du novio, aide, guéri.
Carabineros habillés de vert, chapeau à la Transvaal, traquent les guérilleros, caïds bénéfiques du pueblo.

En route pour le pays des Llaneros

Villavicencio.

Après, route à flanc des Andes, longue, bordant précipices. Site grandiose. Dix kilomètres de route non goudronnée, poussière, cahots.
Ville contrastée, terres chaudes. Couleur (Rio). Filles jambes plus longues non écourtées par altitude. Vivent dans la rue, musique, nonchalance, mendicité, rires, mini-jupes. Café, épiceries, peaux de fauves et serpents en montre. Couteaux, machettes, fouets, selles, lassos cuir, étriers profonds en métal. Sombreros paille noir et blanc du cru. Stetson US. Ruanas. Ceintures. Armes pas difficile à trouver. Couteaux. Colliers.

A 12 km de route poudreuse, la Finca (la ferme) : 8oo hectares. 600 têtes bœufs, zébus, pesant de 5 à 800 kg. Souvent dangereux. Résistent mieux à la maladie que les Normandes, Charolaises… Vastes prés cernés de barbelés, comme partout.

Llanos colombiens. au fond, troupeau de zébus
Pont sur le Río Meta

Les Llanos

Llaneros : cavaliers (se dit yaneiros).

Loi des Llaneros : celui qui est pris à voler et dépecer du bétail peut être tué sur place. Valable pour toute la Colombie.

Antoquia : duel au rasoir. Les deux tiennent chacun un bout de mouchoir, se battent à mort. Il ne faut pas lâcher celui-ci sous peine d’être traité de lâche.

Puerto Lopez au bord du Río Meta
Puerto Lopez, le bar-restaurant
Puerto Lopez, le bar-restaurant
Avant d'embarquer avec José Beayert

Puerto Lopez, au bord du Río Meta.

De dos, deuxième en partant de la droite, José Beayert,
mon homme de barre, ancien champion olympique sur route. J’attends d’embarquer pour remonter le chemin jadis suivi par les bagnards français en cavale de Cayenne.

Remontée du Río Meta
Indienne Motilonès sur le Río Meta
Llanos colombiens. Accroupi, mon vieux Georges le français, une figure là-bas qui a fait honneur à la France.

Je suis un vagabond…

J’ai grandi dans l’ordure et je ne pense pas qu’on puisse descendre plus bas.
Mais j’aime les grands espaces, la propreté, sous toutes ses formes.
….
Je ne peux pas inventer mes héros, c’est de la chair et du sang.
Ils existent. Ils prennent des coups.
Ils souffrent.
Et pour décrire des gens, il faut que je les pige.
Auguste le Breton

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Au 21ème siècle, se retrouver devant l’œuvre de quelqu’un, qui plus est, celle de mon père, que faire ?
L’explorer et découvrir, en lisant ses textes écrits au 20ème siècle : des univers, des pans de l’histoire de certains peuples, des témoignages et des échos à certaines problématiques d’aujourd’hui.
Merci papa, d’avoir osé et transmis.

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