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par Auguste
Sud Amérique

1982 – Les mines d’or du Tolima, Colombie

1982 – Les mines d’or du Tolima, Colombie
par Auguste
Sud Amérique
La région du Tolima, en Colombie
Trajet de Bogota à la mine d'or d'El Papayo

Notes de voyage.
A droite les Andes. A gauche un plongeon vers une vallée, encore les Andes dans le fond. Paysages fantastique de grandeur. Une cabane dos au vide. Un appentis, sorte d’auvent qui prend la longueur de la maison. Assis sur un tronc d’arbre banc, un colombien et sombrero de paille. Sans âge. Indifférent ou le paraissant. Petit. Froc de coutil bleu. Chemise déteinte. Que peut-il regarder? Son univers est au-delà de la route à même pas dix mètres… des arbres… la montée vers les contreforts. Sa femme ? Une grosse qui donne le café, le soir. Des poteaux et une sorte de place ou on gare la jeep de justesse.

Arrivée en jeep au camp des mineurs d'El Papayo
La vallée vue du camp
La vallée vue du camp
Le logement des mineurs
Le logement des mineurs

La descente dure trois quarts d’heure. Terrain accidenté, dur. On ne cesse de serpenter, épuisant avec la moiteur et la chaleur d’étuve. On transpire. Arrivée au camp. Une longue baraque de bois sur la gauche avec une galerie de bois donnant sur les douze chevaux et la cuisine, première en partant de la gauche. Tout est sur pilotis de un mètre.

Descente vers la mine d'or
Les abords de la mine d'or
Les abords de la mine d'or
Les abords de la mine d'or

1982. Province du Tolima (Colombie). Mine d’or d’ElPapayo.

Le mineros de droite est un descendant des Indiens Chibchas. Le camp se trouve à 1000 mètres en dessous de la route et mille mètres au dessus du ravin. On ne peut s’y rendre qu’à pied ou en mulet.

 

Entrée de la mine d'or d'El Papayo
Entrée de la mine d'or d'El Papayo
Dans la mine
Trouver l'or précieux avec de pauvres outils
Fin de la visite...
...et retour vers le camp
Même si aujourd'hui la récolte a été maigre...
...demain, demain peut-être... le filon

Notes de voyage : 1982. Mine dans le Tolima, à plus d'une heure de route de Libano, en direction de Santa Theresa.

Route défoncée, dangereuse jadis. A flanc de montagne. Une stèle commémorative du 2 avril 62 : le guet-apens de 14 soldats tués par des guérilleros. A cette époque le Tolima était quasi abandonné. Un desquite faisait régner la terreur. Il tuait femmes et enfants avec une sauvagerie farouche. Pas d’équivalent dans la férocité. Tué par les soldats. Sur la route il y a un an, deux policiers on fait descendre des passagers d’un bus bondé et les ont malmenés. Deux de ceux-ci les ont désarmés et tués. Qui ? Comment savoir. Nul n’a rien vu. Nul ne sait rien. On regardait ailleurs. Du moins ce que l’enquête a déclaré. Chevrolet huit cylindres Silverado, puissante, large, pneus énormes. Trois à l’avant. Trois à l’arrière. Glace séparation, de quoi mettre du matériel.

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« BONTEMPS ET LA MINE D’EL PAPAYO »
Extrait – A. le Breton – 1983 – Editions Presses de la Cité

« Le contremaître avança d’un pas :
– Donne, amigo. Ce bloc d’or appartient à la mine, tu le sais bien !
La lame le cueillit à la face. Il s’agenouilla, le visage ensanglanté.
– Paolo ! Hombre… supplia-t-il.
Bontemps lâcha son wagonnet.
– T’en mêles pas, Paolo ! lui cria Pepe le minero. C’est la fièvre de l’or.
Bontemps fixait le métal jaune. Le rêve de tous les hommes était là, à portée de sa main. Il se secoua. Il lui fallait se terrer encore. A la mine d’El Papayo, il ne cherchait pas fortune. Il y traquait un homme. Un terroriste camouflé parmi les mineros. »

Je suis un vagabond…

J’ai grandi dans l’ordure et je ne pense pas qu’on puisse descendre plus bas.
Mais j’aime les grands espaces, la propreté, sous toutes ses formes.
….
Je ne peux pas inventer mes héros, c’est de la chair et du sang.
Ils existent. Ils prennent des coups.
Ils souffrent.
Et pour décrire des gens, il faut que je les pige.
Auguste le Breton

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Merci papa, d’avoir osé et transmis.

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