1980 – Désert de la Guajira
Notes de voyage.
Nord Colombie.
A ma droite, Charles Riou et le docteur Luis Campo Oriyli.
Ce dernier, de race Guajira, me mènera voir Israel le palabrero des tribus sans lequel on ne peut approcher les farouches Guajiros.
Désert de la Guajira, Nord Colombie. Indiens Guajiros.
Sans Israel le palabrero des tribus il est impossible de les aborder. Curieusement, ils portent la mini-jupe de cuir, en revanche les femmes des robes longues style gitane.
Le chef de la tribu voulait me céder celle debout contre
300.000 pesos, 24 chèvres et deux caisses de bourbon.
…sont entre 50 et 80 000 sur la Guajira, leur terre. En réalité ils se l’ont annexé. L’état n’y peut rien. Nul ne va chez eux. Les conquistadores ont tentés 8 fois de les soumettre. En vain. Ils sont restés indomptables; refusent la civilisation, ne parlent que leur dialecte, pas guttural d’ailleurs, mais doux d’inflexion.
Ils peuvent vivre très vieux. J’ai vu la doyenne : 105 ans.
…vivent éparpillés sur la terre aride de l’immense Guajira. Par groupe de 2O à 5O.
Ils ont droit à autant de femmes qu’ils en ont les moyens. Achat de la dote : chèvres, chevaux, harnais, sucre, sel etc.