Auguste le BretonAuguste le Breton
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par Auguste
Afrique

1978 – Sénégal

1978 – Sénégal
par Auguste
Afrique
L"eau potable rare et précieuse

Notes de voyage.
Route qui part de M’Bour. Village de Joal. De Joal à Palmarin, 2O km. Attendre que la mer soit retirée pour rouler sur la plage.
Route de Tataguine à N’Dangave. Le fameux Tann : immense Marigot planté de palétuviers nains et de baobabs aux feuilles rendues grises par la poussière du sol et de la boue. Les baobabs ont poussés sur de petites collines composées de coquillages entassés là depuis des siècles. Rien ne change sous le rude soleil d’Afrique. Les femmes d’aujourd’hui opèrent comme leurs ancêtres : elles ramassent les coquillages apportés par les marées, les mangent sur place, laissent les coques vides qui à leur tour, année après année, geste après geste, s’empilent et s’empilent pour former des monticules, sur lesquels un jour, un baobab et pas un autre arbre poussera.

Sur le fleuve Sénégal

Toujours le rire éclatant des gosses noires. Il faudrait qu’elles n’aient jamais à pleurer ni à mourir de faim.

Joie de vivre même dans la plus grande pauvreté
Au marché

“L’AS AU SENEGAL”
Extrait – A. le Breton – 1978 – Editions Plon

« …mais sur la gauche, le grand fleuve, le Saloum, qui encerclait le Marigot, coulait en direction de l’intérieur des terres. Enfin la 504, dont les pneus laissaient leurs marques dans le sable mouillé, parvint en vue de petites cahutes et de sortes de récipients, le tout en roseaux et en plein air. Une usine primitive de récupération du sel.
Aux équinoxes quand la mer se retire, le sel se dépose dans les trous où les indigènes le laissent sécher avant de le loger dans de petits sacs eux aussi en roseaux tressés. Quelques noirs courbés dans le soleil qui continuait à monter, étaient justement occupés à récolter le sel séché et emplissaient les petits sacs, à côté des enfants braillards qui jouaient à la guerre.
Pape les dépassa d’un salut de la main et gagna la plage immense. Il s’y enhardit après avoir fait gémir les ressorts de la 504 sur les troncs d’arbres enfouis dans le sable. Hermann et le Marquis ne parlaient pas. Soucieux ils fixaient le sable noirâtre et parfois dur, qui défilait sous les roues, les éloignant des flics.
• Jadis, un français a fait rouler des dizaines de camions GCM sur cette plage. Il faisait la récolte du tétanum, cette espèce de boue noirâtre amenée par l’eau.
• Il évita l’obstacle d’un nouveau tronc d’arbre, visible celui-là, qu’avait apporté la mer, et enchaîna.
– Puis fortune faite, il est reparti et l’usine qu’il avait montée est en ruine. »

Je suis un vagabond…

J’ai grandi dans l’ordure et je ne pense pas qu’on puisse descendre plus bas.
Mais j’aime les grands espaces, la propreté, sous toutes ses formes.
….
Je ne peux pas inventer mes héros, c’est de la chair et du sang.
Ils existent. Ils prennent des coups.
Ils souffrent.
Et pour décrire des gens, il faut que je les pige.
Auguste le Breton

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Au 21ème siècle, se retrouver devant l’œuvre de quelqu’un, qui plus est, celle de mon père, que faire ?
L’explorer et découvrir, en lisant ses textes écrits au 20ème siècle : des univers, des pans de l’histoire de certains peuples, des témoignages et des échos à certaines problématiques d’aujourd’hui.
Merci papa, d’avoir osé et transmis.

SON OEUVRE COMPLETE